Accueil> Nos actions> Protéger la biodiversité>Révéler les trésors fragilisés de la Méditerranée par l’ADN environnemental Révéler les trésors fragilisés de la Méditerranée par l’ADN environnemental Mediterranée Crédit : Greg Lecoeur La Fondation de la Mer soutient l’expédition de l’association We are Méditerranée fondée par le photographe naturaliste Greg Lecoeur. L’équipage a quitté le port de Nice pour naviguer au cœur du sanctuaire Pélagos, à la rencontre des cétacés, tortues, raies et requins. La Mer Méditerranée est mondialement reconnue pour son climat et ses paysages idylliques. Elle est la première destination touristique mondiale et accueille plus de 360 millions de visiteurs par an… ce qui fait d’elle une victime toute trouvée de la pression anthropique. Sous l’impulsion de Greg Lecoeur, photographe français amoureux de la Méditerranée, l’association We are Méditerranée souhaite réaliser un “état des lieux du patrimoine marin exceptionnel mais fragilisé” de cette mer quasi fermée. La Mer Méditerranée est mondialement reconnue pour son climat et ses paysages idylliques. Elle est la première destination touristique mondiale et accueille plus de 360 millions de visiteurs par an… ce qui fait d’elle une victime toute trouvée de la pression anthropique. Sous l’impulsion de Greg Lecoeur, photographe français amoureux de la Méditerranée, l’association We are Méditerranée souhaite réaliser un “état des lieux du patrimoine marin exceptionnel mais fragilisé” de cette mer quasi fermée. À bord d’un catamaran, l’équipage composé de plongeurs, de scientifiques, d’océanographes et de vidéastes allient la science et l’art afin d’étudier et valoriser la biodiversité foisonnante de la Méditerranée. Leur mission ? Sensibiliser le grand public aux enjeux cruciaux de la préservation de cet écosystème d’exception. Crédit : Greg Lecoeur Greg Lecoeur utilise son art pour rendre les merveilles dissimulées de la biodiversité sous-marine accessible au grand public. Son objectif est de mettre en lumière des espèces souvent méconnues mais pourtant cruciales pour les écosystèmes marins, comme le plancton. L’équipe scientifique à bord réalise une étude approfondie de l’écosystème marin du sanctuaire Pélagos, en commençant par mesurer les paramètres planctoniques et physico-chimiques comme le pH, la température, la conductivité et la dureté de l’eau. Pour suivre de près la biodiversité marine dans le temps et l’espace, les scientifiques utilisent une technique novatrice appelée ADN environnemental (ADNe). Cette méthode consiste à analyser des échantillons d’eau de mer prélevés à l’aide d’une sonde, révélant ainsi la présence ou le passage d’espèces dans cet environnement. L’ADN d’une espèce peut être détecté dans de petites sécrétions ou de minuscules fragments de peau, ce qui en fait un outil efficace et abordable pour repérer la présence d’espèces difficiles à observer, mais pourtant bien présentes. Enfin, une attention particulière est accordée à l’analyse de la biodiversité vivant dans les fonds sableux côtiers. Ces zones abritent une vie marine abondante, mais restent encore largement méconnues et insuffisamment étudiées. Elles sont également fragilisées par les activités humaines. Cartographier et suivre l’évolution de la biodiversité marine permet aux chercheurs d’être précis sur les zones les plus sensibles du Pélagos et cibler des politiques de protection plus fortes. Aujourd’hui le sanctuaire Pélagos est classé comme une Aire Spécialement Protégée d’Importance Méditerranéenne, mais, comme le constatent les équipes de l’expédition, les politiques actuelles ne suffisent pas à le préserver. C’est pourquoi We Are Méditerranée souhaite inscrire ses actions dans le cadre de l’organisation du Sommet des Nations-Unies sur l’Océan qui se déroulera en juin 2025 à Nice. Crédit Greg Lecoeur