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Crédit Sébastien Barrio

L’association Ailerons vient d’embarquer au large des côtes Corses pour son expédition scientifique annuelle Diables de Mer. L’expédition démarre fort : dès la première journée, l’équipe a croisé 14 diables de mer et 8 rorquals ! 

Cette aventure soutenue cette année encore par la Fondation de la Mer, répond aux deux ambitions centrales de l’association Ailerons : recherche et sensibilisation. Au cours de ces expéditions, l’association récolte un maximum de données scientifiques sur cette espèce encore méconnue et peu protégée.

Le diable de mer appartient à la grande famille des raies. Nous les confondons d’ailleurs souvent avec leurs cousines, les raies manta des zones tropicales ou équatoriales. À la différence de ces dernières, les diables de mer vivent en Méditerranée. Ce sont des animaux impressionnants, pouvant atteindre jusqu’à 3.5 mètres d’envergure. Malheureusement, la connaissance limitée de cette espèce ne permet pas la mise en place de politiques efficaces visant à sa conservation. Elles sont en effet classées “en danger d’extinction” par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Il est urgent de les protéger avant qu’il ne soit trop tard. Le travail d’AILERONS est ainsi indispensable.

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Chaque année, le projet de l’association prend un peu plus d’ampleur. L’expédition qui fût un succès l’an dernier, dure désormais deux semaines (au lieu de 7 jours habituellement). Cela permettra de maximiser les chances et les données récoltées. Ils souhaitent tout particulièrement mieux comprendre les comportements de reproduction et de répartition sur la zone. Pour cela, des apnéistes sont chargés de placer des balises satellites afin de suivre les individus. Les diables de mer font également l’objet de prélèvements génétiques. Il est essentiel de comprendre dans quelle mesure les eaux corses sont un lieu de reproduction privilégié par les diables de mer, afin de mieux protéger cette zone clé.

Cette année encore, la créatrice de contenus @the_luciole prend de nouveau part à l’aventure pour sensibiliser le plus grand nombre. La jeune femme invite sa communauté (plus de 400K d’abonnés sur Instagram) à suivre l’expédition grâce à son journal de bord quotidien.